Obtenir des liens d’autorités est une sorte de quête du graal, et certains petits malins ont trouvé un bon moyen d’en trouver en masse, en utilisant notamment la publication d’offres d’emplois et d’offres de stages fictives… Et oui on s’imagine bien qu’obtenir un lien de Monster.fr, KelJob, Keework, ou encore Pole Emploi peut faire exploser les positions d’un site web, tant le signal envoyé à Google est fort ! Et ce ne sont pas les sites d’offres d’emplois qui manquent sur internet, la tentation est donc très forte de s’y inscrire pour récupérer un lien ou deux…

Une offre d’emploi fictive : est ce légal ?

Hors considérations morales ( ce qui n’est pas éthique peut être légal… ) , je me suis tourné vers le cabinet d’avocats JDB à Paris à qui j’ai posé la question afin d’en avoir le coeur net et voici leur réponse :

L’escroquerie est présente partout sur internet. Elle l’est même en matière d’offre d’emploi. Outre les multiples arnaques dont peuvent être victimes les internautes postulants via la communication de leur identité et de leurs coordonnées postales, ces offres frauduleuses sont également l’occasion pour ces faux employeurs d’optimiser le référencement de leur site.

Or, au regard de l’article L. 5331-3 du Code du travail,  » il est interdit de […] diffuser […] une insertion d’offres d’emploi […] comportant des allégations fausses ou susceptibles d’induire en erreur et portant en particulier sur un ou plusieurs éléments suivants : 1° L’existence, le caractère effectivement disponible, l’origine, la nature et la description de l’emploi ou du travail à domicile offert ; 2° La rémunération et les avantages annexes proposés ; 3° Le lieu du travail « .

L’article L. 5334-1 du Code du travail prévoit une sanction pour tout annonceur en infraction avec ces règles -ou du diffuseur agissant sans demande expresse de l’annonceur- à hauteur d’un an d’emprisonnement et de 37.500 euros d’amende.

En tout état de cause, les internautes doivent rester vigilants et ne pas hésiter à faire des recherches sur l’entreprise proposant l’offre, en vérifiant par exemple si elle est bien immatriculée au Registre du commerce et des sociétés, mais aussi à signaler ce type d’offre sur le portail officiel de signalement des contenus illicites de l’Internet (lien: https://www.internet-signalement.gouv.fr/PortailWeb/planets/Accueil!input.action)

Maître Dahlia ARFI-ELKAÏM

Si la prison vous tente, vous savez dorénavant par où commencer !
Barrotes con cielo al fondo

A Propos De l'Auteur

Patrice Krysztofiak

Programmeur de formation, j'en suis venu au référencement naturel pour promouvoir mes propres logiciels. De fil en aiguille j'en suis arrivé à proposer des prestations de référencement à mes proches, puis mon activité s'est progressivement transformée jusqu'a devenir une agence SEO.Vous pouvez aussi me contacter par téléphone au 06.15.99.67.52

1 réaction

  • Il s’agit d’une pratique malheureusement de plus en plus courante.

    Toutefois il peut être intéressant de lier sa stratégie de référencement à celle de recrutement, toutefois sans en venir à inventer des postes fictifs. Cela permet de développer son contenu tout en créant des backlinks de qualité.

    Certaines cherchent le buzz en publiant des annonces pour des postes atypiques, choses qui n’est évidement pas possible pour toutes les structures (si on reste bien entendu dans des annonces réelles) mais si c’est le cas, la publication d’un communiqué lié à ce poste atypique peu être une bonne opportunité pour le site et la structure.